Forte des nombreuses expériences menées en matière d’art et santé dans ses établissements et nourrie du partenariat avec le Festival Panique au dancing, l’association Melioris a proposé à La Manufacture des Liens de rejoindre la réflexion à la mise en place d’un projet fédérateur associatif et pluri annuel. Ainsi est né, validé par un Comité de Pilotage dédié début avril, Danser dedans dehors. Il a pour ambition d’entraîner dans la danse les établissements, en mobilisant les personnes, en donnant l’envie de partager, de coopérer, d’innover, de créer et de s’ouvrir. Les six établissements de Mélioris en sont parties prenantes : Le Grand Feu, le Logis des Francs, les foyers de vie des Genêts de Châtillon sur Thouet et Niort, Les MARPA et MARPAHVIE de Périgné et Couture d’Argenson. Usager.es, professionnel.les et aidant.es sont invité.es à rejoindre le projet avec comme premier point d’orgue rassembleur la prochaine édition du Festival Panique au dancing du 29 septembre au 2 octobre prochains. Cette première phase de découverte et de sensibilisation initiera la mise en place de comités Culture et Santé dans chaque établissement. Mélioris souhaite renforcer le pouvoir d’agir des parties prenantes au bénéfice d’une véritable démocratie en santé. Un bilan intermédiaire aura lieu à l’automne dans la perspective d’élaborer une feuille de route vers un projet fédérateur et territorial jusqu’en 2023. Le Moulin du Roc, Scène Nationale à Niort et le Conseil Départemental des Deux-Sèvres sont partenaires du projet.

Plusieurs étapes jalonnent Danser Dedans Dehors.

La Manufacture des Liens, de son côté, vient en appui au développement du projet et accompagne les mises en coopération des différentes parties prenantes en tant que tiers neutre et facilitateur. Trois premiers ateliers permettent d’impulser la démarche dans les établissements en lien avec la compagnie Volubilis dont la chorégraphe Agnès Pelletier dirige le Festival Panique au dancing.

Avant de plonger dans le journal de bord, un peu de teasing* ICI

*Un pas de côté, un film sensible réalisé par Victor Thiré qui éclaire sur les multiples plis de la démarche et des coopérations. Diffusé au Moulin du Roc, Scène nationale à Niort le 5 décembre 2022.

Journal de bord

Retour en images sur les premiers atelier en juin et les temps de rencontres artistiques à la rentrée

On se relie au Foyer de vie Les Genêts de Niort – Atelier 1
Les mêmes, toujours aussi motivé.es malgré une chaleur harrassante – Atelier 2
Merveilleuse intelligence collective !
Au Foyer de vie des Genêts de Chatillon sur Thouet on s’outille. De quoi a t’on envie ? Quelle place peut-on prendre dans un festival ? Spectateurs, bénévoles, danseurs… Quel est le rôle du groupe au sein du foyer et de Mélioris ? Comment on s’organise ? Avec quel outillage ? Quels points de vigilance ? Comment se met-on en route ?

A la MARPAHVIE de Couture d’Argenson, on s’affaire à la construction et à l’équipement d’un bureau de poste avant de débriefer sur ce qui se joue en matière de coopération en petits groupes, en grand groupe, avec des consignes qui changent, parfois contradictoires. Bref, tout ce qu’on peut retrouver dans les ressorts de la coopération.
A la MARPAHVIE de Périgné, photo de groupe en fin d’atelier avec les affiches réalisés par les résidents et les professionnel.les.

Et puis arrive le temps de la rencontre avec la danse avec Aurore et Angéline (Atelier 3 – Les Genêts Niort)
Comme celle avec Agnès Pelletier à la salle des fêtes de Couture d’Argenson avec les résidents.es et les professionnel.es de la MARPAHVIE. Agnès a également rencontré et mis en mouvement plusieurs professionel.les et patient.es du Grand feu à Niort et du Logis des Francs à Cherveux.

A la rentrée, Angéline Hérissé et Vinciane Egonneau ont proposé aux résidents des Marpahvie de Périgné et Couture d’Argenson de se mettre en mouvement pendant une semaine. Crédit photo Victor Thiré
Tout comme avec les résidents du Foyer des Genêts de Niort, dans la salle de danse de Duguesclin. Crédit photo Victor Thiré

Et vient le temps du festival Panique au dancing du 29 septembre au 1er octobre !

On s’affaire dans la cuisine thérapeutique du Logis des Francs avec les patients du Bois vert, plusieurs résidents des Foyers de vie des Genêts de Niort et Châtillon-sur-Thouet, des Marpahvie de Couture d’Argenson. L’objectif : préparer les tourtes proposées au public du QG du Festival ! Crédit photo : Victor Thiré
Quelques jours en amont du festival, les patients et les salarié.es du Logis des francs ont pu assister à une représentation privée “Du vent dans les plumes” par la compagnie Volubilis. Crédit photo Alex Giraud
Le jour de l’ouverture de Panique au dancing, la cour du grand feu à niort était transformée en espace ouvert au public, aux patient.e, aux familles, et aux salarié.es… La compagnie ex Nihilo présentait “Derrière le blanc”, un solo accompagné d’un guitariste où s’entremêlent mouvements, peinture, musique, engagement physique et matériaux bruts. Crédit photo Alex Giraud

Crédit photo Alex Giraud
La compagnie Volubilis a présenté “Le temps d’arriver”, une production écrite par Agnès Pelletier et Christian Lanes avec six résidents du Foyer des Genêts de Châtillon-sur-Thouet et trois membres de l’équipe. Crédit photo Alex Giraud

Le moment du bilan intermédiaire

Démarre en octobre dans les six établissements, le temps du bilan et des perspectives qui pourraient être envisagées avec l’ensemble des parties prenantes (résident.es, artistes, patient.es, personnel…)

Première phase de bilan au Logis des francs avant d’imaginer une suite en creusant la problématique du passage de relais.
Quel cap en 2023 ? Tenir compte des envies, envisager ce qui pourrait concrètement être mis en place, exprimer les limites et les besoins… Au sein de l’établissement mais aussi à l’échelle de l’association Mélioris et dans un environnement plus large. Et puis, poser les prochains pas… Quelle richesse dans l’expression des participant.es !

À la confidentialité des échanges et des situations vécues, sauf accord contraire des participant.es.

À l’impartialité envers les participant.es au projet de coopération : elle veille aux conditions d'un dialogue équitable. Elle assure la liberté d'expression de chacun.

À une certaine forme de neutralité en facilitant le dialogue. Elle aide activement les participant.es à s'écouter, se parler, se comprendre, à explorer les pistes de projets ou d’actions possibles et à les construire ensemble.

À tout mettre en œuvre pour que soient réunies les conditions nécessaires au bon déroulement des coopérations.